Papillons, Biodiversité et Science Citoyenne

9 typologies de médiation pour un parcours visiteur hybride

Elisa GRAVIL , Museovation
14 min readAug 7, 2023
Photo Museovation d’une expérience immersive à Artechouse Washington DC

Depuis deux ou trois ans les papillons n’ont jamais été aussi à la mode dans les expositions. De tous les insectes pollinisateurs, il est très certainement l’un des plus séduisants, mais également l’un des plus symboliques portant dans son nom même les métamorphoses et la fragilité qui caractérisent l’être humain. En Grec ancien, Psyché (Ψυχη) signifie tout à la fois l’insecte pollinisateur, l’âme humaine en perpétuelle métamorphose ou la déesse ailée, épouse trop curieuse d’Éros. Mais ce qui a le plus retenu notre attention est la très grande variété de mises en médiation dont il est l’objet. Le papillon devient un exemple complet de réflexion autour de la variété des expériences muséales et l’hybridité du parcours visiteur, curieux de science et avide d’expériences multiples.

Dans cet article seront abordés 9 typologies de médiation proposant un parcours visiteur hybride, hors-les-murs, in situ et en ligne, autour des papillons, de la biodiversité et de la science participative :

1.Un exemple de parcours interprétatif hors-les-murs

2. Une expérience de vivarium in situ

3. Des collections entomologiques à l’étude sous le regard des visiteurs

4. Des collections artistiques au service de l’éco-conscience

5. Des expériences immersives numériques et multi-sensorielles

6. Des algorithmes au service de la biodiversité et de la formation du citoyen

7. Des applications en réalité augmentée pour papillons en 3D au service de la science participative

8. Des contenus multimédias en ligne pour une science inclusive et citoyenne

9. Une cross-pollinisation inter-institutions culturelles pour un opéra durable

Synthèse des 9 médiations autour des papillons, de la biodiversité et de la science participative — Museovation

1/ Un parcours interprétatif hors-les-murs, pour « s’informer, être inspiré et s’engager »

Les jardins de la Smithsonian, qui compte 21 musées et zoos à travers les États-Unis, ont fêté leurs 50 ans en 2022. Espaces de repos conçus pour le plaisir des sens, ils sont aussi des lieux d’instruction qui expliquent par l’entremise de panneaux, l’importance de la pollinisation pour la protection de la biodiversité. Cette première rencontre fortuite avec la science sur la longue allée du National Mall, incite à en savoir plus en proposant de se connecter sur le site web de la Smithsonian afin d’en apprendre plus sur un entretien responsable des jardins : ressources pédagogiques pour scolaires, série vidéo « Let’s Talk Gardens » sur l’horticulture et les pollinisateurs, podcasts « Gardening Gate » détaillant les métiers liés aux espaces verts pour inspirer des vocations.

Verdict : Le premier pas d’un parcours visiteur hybride est engagé ; le curieux est prêt pour sa visite au museum d’Histoire naturelle.

Bâtiment de la Smithsonian et panneaux de jardins expliquant la pollinisation
Photos Museovation du Château de la Smithsonian et des panneaux dans les jardins à Washington DC

2/ Un vivarium de papillons pour passer en douceur du hors-les-murs au musée

L’American National Museum of Natural History de New-York (AMNH) a ouvert en début d’année le Richard Gilder Center, un nouvel espace pour tenter de contrecarrer les « forces qui nient des faits scientifiquement prouvés » [dixit Ellen Futter, présidente], tout autant que pour familiariser le visiteur avec le monde souvent invisible et malaimé, des insectes. Le vivarium de 280m2 aux 80 espèces de papillons est un des points majeurs d’attraction, au côté de l’insectarium rempli de supports tactiles ou numériques, et de l’expérience immersive « Mondes Invisibles » dont nous reparlerons dans un autre article. Trois animateurs répondent en boucle aux questions des enfants accompagnés de leurs parents tout aussi fascinés : « Non, les papillons ne mordent pas et ceux présents ne sont pas venimeux », « S’ils viennent à se poser sur vous, ne les touchez pas car leurs ailes sont fragiles, attendez qu’ils s’envolent ».

Verdict : Les nombreuses questions posées montrent à quel point la plupart des visiteurs sont déconnectés de leurs environnements naturels, mais curieux et finalement anxieux de les protéger. Fascinés par la beauté des papillons, ils sont prêts à passer à l’étape suivante : l’étude des collections entomologiques.

papillons dans un vivarium et panneaux interprétatifs de museums sur la pollinisation
Photos Museovation au Richard Gilder Center de l’American National History Museum de New-York

3/ Collections entomologiques à l’étude sous le regard des visiteurs

De même que le public se passionne pour la restauration en direct de tableaux dans les musées des Beaux-Arts, il aime désormais découvrir le travail des scientifiques in situ. Le Richard Gilder Center propose cette possibilité en offrant aux regards des visiteurs les armoires roulantes enfermant plus de 48,000 spécimens de papillons et mites, représentant environ 8 400 espèces différentes. À travers les vitres transparentes, les spécialistes des lépidoptères (nom savant du papillon) classent, étiquettent et prélèvent de l’ADN, afin d’étudier la biodiversité des espèces et tenter de les conserver en dépit de la pollution, des insecticides et du changement climatique. Des bénévoles renseignent sur leurs gestes et l’utilité de leurs recherches et proposent aux visiteurs de participer à leur tour à la préservation des espèces en danger.

Verdict : Visualiser la science en action est une pratique de plus en plus courante des nouveaux parcours in situ de muséums, favorisant l’interaction avec les chercheurs dans une dynamique de partage d’informations, ouvrant ainsi la dynamique d’une science citoyenne.

Bâtiment du Gilder Center à New-York, collections entomologiques de papillons
Photos Museovation au Richard Gilder Center de l’American National History museum de New-York

4/ Des collections artistiques au service de l’éco-conscience

Sensibles aux sujets de responsabilité sociale les musées d’arts se sont également emparés du papillon pour adopter de nouveaux discours. Ainsi en 2021, l’exposition « Cross Pollination » du Reynolda House Museum of American Art explore la pollinisation en tant que métaphore des interconnexions entre l’art et la science, présentant les œuvres d’artistes qui partagent à travers les siècles une même fascination pour l’art et le monde naturel. D’autres musées s’interrogent sur des questions coloniales, en portant un regard nouveau sur les explorateurs et leurs mécènes qui finançaient les missions et collectionnaient les « butins » au retour de campagne, à l’origine de la plupart de nos museums. Certaines institutions vont jusqu’à reformuler les cartels de paysages exotiques ou planches botaniques, à l’occasion d’expositions comme « Slavery » du Rijksmuseum en 2021, ou de « Dutch Masterpieces at the MET » actuellement visible à New-York. Enfin les musées contemporains font la part belle aux artistes qui s’expriment sur les sujets de changement climatique, de décolonisation et de problèmes environnementaux, allant souvent de pair. Dans le tableau de Freddy Rodríguez ci-dessous, présenté à la National Gallery of Art de Washington, le papillon aux ailes rouges, symbolise la période sombre de la Conquête européenne dans les Caraïbes, obligeant les touristes à se souvenir des tragédies du passé.

Verdict : Quand le passé rattrape le présent et incite le public à la réflexion et à la réparation.

diverses photos d’oeuvres contemporaines en lien avec la pollinisation
Photos d’écran de l’exposition “Cross Pollination” et photos de Museovation au NGA de Washington et au MET de New-York

5/ Expériences immersives et multi-sensorielles, papillons entre art, science et technologie

Dès 2018, teamLab a été le premier avec « Flutter of Butterflies » à s’inspirer des papillons pour une expérience numérique immersive en temps réel. Les visiteurs impactaient directement l’œuvre numérique, étant à la fois générateurs des chrysalides et source de mort des papillons s’ils les touchaient. Si trop de papillons mouraient, l’œuvre cessait d’exister, alertant ainsi les participants sur la fragilité de notre écosystème. Une version repensée a été présentée au Barbican Center en 2019 lors de l’exposition « AI, more than Human ».

S’appuyant sur divers constats scientifiques, l’installation numérique « PixelBloom,Timeless Butterflies », proposée cet été par l’Artechouse de Washington DC, permet aux visiteurs de s’immerger dans une volée de papillons tout juste sortis de leur chrysalide et prêts à polliniser la myriade de fleurs à leur disposition, selon une danse inspirée par la biologie et l’écosystème des papillons. L’interaction la plus spectaculaire reste la harpe numérique « Blooming String », instrument « audio-visuel » développé en partenariat avec OLED Space de LG Display. Chaque visiteur peut créer sa propre mélodie en interagissant avec différents écrans pour les amener à « fleurir ». L’apparition de papillons intervient en relation avec le déplacement des visiteurs, s’inspirant de la navigation innée des Monarques attirés par les champs magnétiques de la Terre pour rechercher les zones chaudes et migrer en conséquence chaque année des États-Unis vers le Mexique. Une autre installation intitulée « Interconnected », composée de trois panneaux interactifs, permet de comprendre le passage de la chrysalide au papillon, puis de son rôle dans la pollinisation des fleurs. Loin d’être de simples espaces de divertissement, ces œuvres immersives mettent un point d’honneur à expliquer des faits scientifiques prouvés tout en les magnifiant par des mises en scène technologiquement sophistiquées et esthétiquement plaisantes. L’application « Extended reality » en réalité augmentée permet tout au long du parcours, ou chez soi, de déclencher diverses œuvres numériques complémentaires.

L’artiste Nidia Dias a collaboré avec #DeepMind de Google pour mettre en exergue la capacité des IA à identifier des espèces, à les classifier et les quantifier afin de nous aider àtirer la sonnette d’alarme quand leur nombre décroit dangereusement. Les données d’entrée de ces types d’algorithme sont souvent alimentées par des projets collaboratifs avec le public comme nous en donnerons un exemple ci-dessous.

Photo de Google DeepMind sur Unsplash

Verdict : Ce genre d’expériences immersives propose une autre manière de « ressentir » la beauté de nos environnements, en les redécouvrant de manière inattendue, grâce à des interactions simples mais efficaces, pour expliquer des sujets scientifiques complexes.

lieux immersifs projetant des images numérisées à grande échelle montrant des papillons et des fleurs
Photo teamLab Barbican Center et photos Museovation à l’Artechouse de Washington DC

6/ Des algorithmes au service de la biodiversité et de la formation du citoyen

De nombreux artistes utilisent désormais algorithmes et intelligences artificielles génératives pour créer des oeuvres hybrides à cheval entre expériences numériques, projet scientifique et science citoyenne.

Créé en 2021 pour l’Eden Project en Cornouailles (UK), avec le support de « Experiment with Google », le projet de jardin conçu par l’artiste Alexandra Daisy Ginsberg, « Pollinator Pathmaker », est destiné à attirer les pollinisateurs en proposant de concevoir l’arrangement des plantes en fonction de la perception des couleurs par les insectes, et non celle des humains. Grâce à un outil algorithmique, chaque concepteur de jardin peut anticiper ses plantations et créer un arrangement unique en fonction du type et du nombre de pollinisateurs qu’il souhaite attirer (instructions de plantation et certificat d’unicité sont proposés au téléchargement). Une vision en 3D permet de modéliser le jardin, de le survoler et d’e faire varier les plantes choisies, ainsi que le comportement des insectes qui vont le peupler. Le parcours du visiteur devient ainsi circulaire, appliquant un savoir théorique à la réalisation de jardins bien réels qui auront un impact direct dans son propre environnement. Le Museum d’histoire Naturelle de Berlin montre actuellement dans ses propres jardins le résultat d’une telle expérience. Dans le cas du projet « Selva Sonica », l’artiste Cristina Isabel Rivera génère des espèces inconnues grâce à divers algorithmes basés sur des données scientifiques, dans le but de servir un propos sur la protection de la forêt amazonienne. Elle présente également son travail au public par l’entremise d’installations immersives.

Verdict : le développement de l’intelligence artificielle couplée à la data visualisation permet désormais de percevoir des phénomènes qui s’inscrivent dans la durée, ce qui permet au public de comprendre leur impact sur le long terme et de modifier ses actions en conséquence dès aujourd‘hui.

7/ Des applications en réalité augmentée pour papillons en 3D pour une science participative

En 2021 l’Interaction Lab du Cooper Hewitt (New-York) a développé ButtARfly en partenariat avec Verizon 5G. Il s’agit d’une application en réalité augmentée qui donne vie aux papillons des fabuleuses collections de la Smithsonian. En plus des projections numériques, une signature sonore accompagne chaque spécimen de papillon, transformant l’expérience en un instrument virtuel.

Dans la continuité du discours autour de la pollinisation, l’application en réalité augmentée « PoliNations », produite par Trigger Collective, a été développée dans le cadre du festival de Birmingham 2022. L’objectif était de créer un jardin virtuel où chaque personne, représentée par une fleur, transformait Victoria Square en une oasis urbaine, racontant l’origine de 5000 plantes non originaires du U.K. (marguerites, pensées, pommiers ou roses). Ce projet collaboratif a recueilli la participation de plus de 11 700 participants du monde entier et permis d’attirer l’attention sur la protection de la biodiversité locale.

Certaines applications de réalité augmentée (Popupview) peuvent donner lieu au développement de NFT en lien avec des artistes, source (potentielle ?) de revenus pour financer des projets d’étude sur la biodiversité. Un projet de NFT autour des papillons (Butterfly-Sweet like nectar) a ainsi été porté par le Visioning Lab de Manchester, qui a pour ambition d’ancrer la pensée durable dans la pratique quotidienne des citoyens, à travers des projets de « Community Sciences ». Les NFT sont accessibles sur la marketplace KnownOrigin.

Verdict : Ces applications en réalité augmentée permettent d’entrer en contact avec des espèces ou des phénomènes difficilement perceptibles qui peuvent donner lieu à des actions collectives en faveur de la biodiversité, tout autant que faciliter des pratiques scolaires scientifiques.

images de papillons numériques en superposition du monde réel et exemple d’applications de réalité augmentée sur la pollinisation
Application en réalité augmentée PoliNations et Copie d’écran du site VisioningLab de Manchester

8/ Des contenus multimédias en ligne pour une science inclusive et citoyenne

Sur les sites internet ou au travers des réseaux sociaux de musées, les contenus pédagogiques ne se contentent plus d’informer ou éduquer les élèves. Ils s’adressent désormais au plus grand nombre et à tous les âges, permettant à chacun de faire sa part en incitant à l’action. Ainsi le programme Do your bit for Nature, présent sur le site web du Natural History Museum de Londres, permet de choisir différentes missions en faveur de la biodiversité. La science participative, comme le projet BioBlitz, devient la norme, avec des actions collectives à durée déterminée, pour recenser différentes espèces de plantes, d’animaux et de champignons, à la demande des chercheurs du muséum. Un décompte de chaque engagement par typologie de missions est affiché, ce qui encourage à la participation globale. Parallèlement, dans le cadre de sa stratégie globale en faveur du changement climatique, le Museum va entreprendre une rénovation complète de son propre environnement en créant autour de ses murs le plus grand jardin sauvage urbain où les papillons seront à l’honneur aux côtés d’autres insectes pollinisateurs. « The Urban Nature Project » a pour parrain Sir David Attenborough et ouvrira en 2024.

De manière plus inattendue, le MET de New-York développe une série intitulée « MetKids Microscope » sous forme de vidéo destinés aux enfants. L’une d’entre elle propose un guide terrain « Scavenge for Bugs » pour apprendre à classifier les insectes que l’on rencontre autour de chez soi.

Verdict : le parcours visiteur doit être conçu in situ mais aussi en ligne afin de mettre à sa disposition des contenus susceptibles de pouvoir l’enrichir à tout moment et selon ses besoins afin de former un citoyen-partenaire, responsable et engagé.

propositions de missions en faveur de la protection encironnementale sur le site du NHM de Londres
Copie d’écran du site web du NHM de Londres et copie d’écran du site MetKids

9/ Cross-pollinisation inter-institutions culturelles autour du papillon

Dans un contexte d’évolution vers plus de durabilité, les arts vivants, tout comme les musées, sont en pleine révolution. L’opéra n’échappe pas à cette tendance qui explore de nouvelles pratiques liées à la production durable et à l’économie circulaire. C’est dans ce contexte que le projet « Butterfly » a été récemment annoncé avec pour objectif de « transmettre au public la conscience nécessaire pour bien vivre et sauver notre planète ». Il se composera de trois actes de trente minutes chacun (un pour chaque pays impliqué Italie, Pologne, Finlande), constitués de trois histoires consacrées à un thème environnemental (l’eau, la terre et l’air), et écrites en cocréation avec des lycéens sur la base d’une réflexion transdisciplinaire où les musées d’Histoire Naturelle sont conviés. La mise en musique sera confiée à trois compositeurs pour une première représentation en mai 2025.

Verdict : les sujets environnementaux et de durabilité touchent tous les secteurs des Industries Culturelles et Créatives. Des collaborations trans-disciplinaires voient de plus en plus le jour au profit du seul message de la protection de la planète, renforçant ainsi son écho auprès du grand public, pour un impact positif.

nuage de mots décrivant le projet Butterfly d’opéra durable sur l’eau, l’air et terre
Copies d’écran du site du projet Butterfly, opéra durable

Matières à réflexion

· Quel que soit le sujet, le parcours visiteur doit désormais se penser de manière hybride pour solliciter tous ses sens, sa réflexion et répondre à ses besoins ou ceux de la collectivité, à tout moment, en tout lieu, et à tout âge et sur n’importe quel support. Ce parcours commence toujours hors-les-murs ou en ligne. Il peut prendre des formes inattendues dans un espace public, un divertissement instructif dans un lieu immersif numérique, la recherche d’une information sur un site Web ou la projection chez soi de collections en 3D à travers une application en réalité augmentée. Une fois in situ, la médiation sort désormais des sentiers battus, en offrant aux publics interaction, dialogue, participation voire crowdsourcing, grâce à des solutions expérimentales, technologiques ou multisensorielles qui accompagnent le citoyen dans sa réflexion sur les questions de RSE (responsabilité environnementale et sociale). L’exemple du papillon permet de visualiser les multiples possibles pour intéresser les publics et « façonner de nouveaux rapprochements entre la science et la société » pour reprendre les termes du chapeau du dossier « Médiation des Sciences » paru dans le dernier numéro de l’OCIM.

· La notion chère aux anglophones de « Community Science », qui se développe en France sous la stratégie « Science avec et pour les citoyens » est désormais pratique courante dans de nombreuses institutions scientifiques, écomusées (une démarche historique comme le rappelle Céline Chanas dans son post) ou lieux patrimoniaux avec jardin, en passant par les musées des Beaux-Arts qui se positionnent nouvellement sur ces sujets sociétaux. Un article dans L’hebdo du Quotidien des arts du 6 juillet 2023 par Sarah Hugounenq rappelle à ce titre le rôle précurseur des écomusées depuis les années soixante !

· Les enjeux de responsabilité sociale et environnementale concernant tous les domaines culturels, les projets stratégiques et culturels doivent se penser en partenariat et co-création entre disciplines, avec les publics et tout acteur en contact avec les institutions, afin de servir la même cause, optimiser les investissements, et toucher le plus grand nombre de manière efficace, respectueuse et responsable.

À consulter ou à visiter

· Jardins virtuels de la Smithsonian

· Exposition en cours : « Pollinator Pathmaker, une œuvre d’art pour les pollinisateurs », Museum für Naturkunde, Berlin. Jardin ouvert depuis 2023 sur le parvis du musée.

· Pour créer son propre jardin : https://pollinator.art/

· Actualité de l’artiste : Alexandra Daisy Ginsberg collabore avec Superblue (Miami) et le Toledo Museum of Art (USA) pour une installation intitulée « Machine Auguries » qui, grâce à des réseau de neurones (GAN- generative adversarial network), recompose et met en scène le chant de différents oiseaux et interpelle ainsi sur leur disparition. Jusqu’en novembre 2023.

· « Polinations » PDF en anglais expliquant l’origine des plantes en complément de l’application « PoliNations ».

· « Cultivating Young leaders » Pdf en anglais. Un manuel pour accompagner le développement d’une entreprise de coopérative de jardinage dirigée par des jeunes. Publication de City Blossoms et du United States Botanic Garden.

· « Bioblitz », PDF en anglais du NHM de Londres, pour apprendre à diriger un projet de « Community science »

· Met’s Kids Microscope séerie video : Saison 1, Saison 2

. Une page entièrement destinée aux papillons au NHM de Los angeles

Si vous souhaitez vous-aussi réfléchir à une médiation à 360° sur un sujet spécifique, ou que vous souhaitiez approfondir vos liens avec des questions environnementales et sociétales, Museovation peut vous accompagner dans votre réflexion, de l’amont à travers des études approfondies et documentées pour l’élaboration d’une stratégie, au développement de projets spécifiques low-tech comme high-tech selon vos besoins et les nécessités du projet envisagé.

🦋 N’hésitez pas à nous contacter : contact@museovation.co

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Elisa GRAVIL , Museovation

CEO of #Museovation. Love to share my experiences with others about digital transformation in cultural institutions. Let’s get in touch on Twitter: @ElisaGravil